Née en 1972 à Paris. Vit et travaille en Ile de France.

Enregistrée à la Maison des Artistes n°Y032363
Membre de la Fondation Taylor
Membre de l’ADAGP
Membre de la Condamine

Son parcours artistique a pris bien des détours avant de se déterminer.

Elle commence à prendre des cours de peinture et de dessin dès son adolescence et envisage à l’époque de se diriger vers le dessin publicitaire. Bien qu’elle manifeste très tôt le désir de s’orienter vers une voie artistique, elle y renonce dans un premier temps pour des études plus conventionnelles.

À 21 ans, elle est diplômée en mathématiques de Paris IX-Dauphine et obtient son diplôme d’ingénieur. Plutôt que de suivre cette voie toute tracée, elle décide de faire un pas de côté pour se consacrer à l’enseignement spécialisé auprès de jeunes sourds. Dès lors, la dimension humaine, avec toute sa complexité et sa diversité, fait son quotidien et nourrit sa réflexion. 

En parallèle de son activité, elle reprend une formation à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne (diplômée en 2004), se spécialise en peinture, s’initie à la gravure et approfondit sa formation en modèle vivant.

Depuis 2008, Caroline Yé présente son travail régulièrement en région parisienne ( Salons des Beaux-Arts de Garches, Bourg-la-Reine, Versailles, Verrières-le-Buisson, Gif-sur-Yvette, Orsay et Palaiseau), à Paris (Espace Voltaire, Salon d’Automne) et à l’étranger (Tokyo et Barcelone). Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à son activité artistique.

Démarche

Peindre, c’est livrer des fragments de vie intérieure à travers une composition de formes, de lumière et de couleur.

Qu’elles figurent un portrait, une nature morte ou un paysage, mes peintures s’attachent aux présences, aux lignes de forces, aux tensions, aux énergies qui traversent le réel. En d’autres termes, je cherche à inscrire ma peinture dans le concert silencieux de l’âme du monde, en brouillant la frontière entre réalité perceptive et vision onirique.

Mes influences sont nombreuses et éclectiques. Je retiendrais la matière et la couleur des  fresques romaines, le raffinement des primitifs flamands, la lumière et l’humanité de Rembrandt, les atmosphères de Hopper, la force et le trait de Käthe Kollwitz, le souffle et la fluidité de Zao Wou Ki.

Mon travail s’ancre sur des observations et des questionnements, enregistrés sous forme de notes et de croquis, souvent complétées par une recherche documentaire.  Des liens se tissent progressivement, aboutissant à une certaine cohérence du matériel collecté qui servira aux études préparatoires. La peinture s’élabore ensuite par superpositions, remises en question, apparitions et disparitions, jusqu’à ce que l’image s’équilibre entre confusion et clarté.

Nourrie par l’histoire de la peinture, je tente, comme dans l’art des maîtres, de relier technique, expression et pensée. J’utilise la tempera (peinture à l’œuf) et la peinture à l’huile pour leur luminosité, transparence et finesse ; la gravure pour la qualité du trait, la profondeur des noirs, la sensualité du papier et du métal ; le dessin pour la simplicité de noter, étudier, concevoir.

L’atmosphère du tableau guide mes choix plastiques. Je choisis souvent des lumières peu contrastées, une palette réduite. Quant aux formes, j’aime les modeler par la couleur, en mettant l’accent sur leur texture, leur ossature, leur caractère charnel.

En partageant une vision subjective, un discours intérieur, je souhaite provoquer un écho chez le spectateur. Dans un décor réel et familier, silencieux, je l’invite à se dépayser,  à circuler dans l’image comme dans un songe, trouble et étrange, à écouter sa propre résonance.

Souvenirs d’expositions

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